Une balade sonore avec Hélène sur le port de Thessalonique.
Je suis devant ma page blanche et la honte me saisit tel un boa fou. Qu’ai-je fait pour le blog récemment ? Et bien il faut le dire, pas grand-chose. Manque de temps etc etc… mais ce n’est pas une excuse et s’il fallait compter sur moi, chers lecteurs et lectrices, vous n’auriez rien à vous mettre sous la dent.
Par exemple, ça fait des mois que je dois vous parler de mon deuxième voyage à Thessalonique. Des recherches assidues que j’ai menées sur la Première Guerre là-bas et des magnifiques photos que j’ai prises. Enfin… Pour les recherches ce n’est pas trop mon truc alors j’ai juste regardé des cartes postales de l’époque où l’on voit des soldats français qui posent avec des statues nues (les statues, pas les Français) et des images de la ville et de sa beauté avant le grand incendie de 1917 (qui ravagea une bonne partie du centre). Pour les photos ce ne sera pas terrible non plus car je me suis fait voler mon portable avec toutes les belles images dedans.
Alors me diras-tu, cher lecteur et lectrice (car tu as l’esprit un peu mesquin), qu’as-tu donc à m’offrir et pourquoi me tiens-tu la jambe avec Thessalonique depuis tout à l’heure ?
En fait je voulais juste proposer du son avec ce morceau « Thessalonique return ».
C’est un petit journal sonore sans prétention qui évoque mon séjour là-bas, le front de mer, les skateurs, le monument hommage à la communauté juive de Salonique qui a disparu après la Deuxième Guerre et mes rêveries du temps où la ville était un melting pot avec son quartier turc. Dans les collections du Musée nous avons un artiste, Paul Jouve, qui a peint la ville, les habitants, les églises et les mosquées pendant la Première Guerre mondiale. Son souvenir m’accompagnait pendant que je marchais. Allongez-vous sur votre lit, mettez les écouteurs et bonne balade.
1916 kilomètres 