Trip gourmando-gothique à Londres

Nous avons passé quatre jours à Londres pour finir 2018 et commencer 2019 en beauté. C’est une ville que nous connaissons bien toutes les deux et que nous adorons, car on peut l’explorer sans fin. Pour ce petit séjour de fin d’année, on a donné libre cours à nos envies gothiques et gourmandes (les deux vont très bien ensemble, bizarrement).

Ça vous parait bizarre de visiter des trucs gothiques pendant vos vacances ? Sachez que nous ne sommes pas les seules et qu’Audrey de Arpenter le chemin ou Alexandra d’Itinera Magica pratiquent elles aussi ce genre de trip. C’est une vraie tendance, on vous dit !

Et Londres s’y prête à merveille. Pendant ces quatre jours, on a alterné visites de maisons d’écrivains, balades nez au vent et pauses dans les cafés et les pubs. Comme on avait plein de choses à raconter et beaucoup de trop de photos, on vous raconte cette escapade en deux volets. Dans ce premier article, on vous emmène sur les traces de quelques illustres Londoniens : le poète John Keats, les écrivains Mary Shelley et Charles Dickens et un bonus Harry Potter. Et on vous donne aussi quelques bonnes adresses où vous régaler. Welcome !

Hampstead et Highgate, la campagne à Londres

Envie d’un grand bol d’air sans quitter Londres ? Direction le nord de la ville, à quelques stations de métro ou de bus du centre, pour rejoindre les collines de Highgate et Hampstead, deux poumons verts de la ville. Depuis Archway, vous êtes à un quart d’heure à pied du célèbre cimetière d’Highgate et c’est là que nous commençons notre séjour. Quoi de mieux qu’un cimetière pour se mettre en jambe, n’est-il pas ? Le cimetière est divisé en deux parties, la partie est qui se visite librement moyennant une entrée à 4 £ et la partie ouest qui ne se visite qu’avec un guide. Nous avons opté pour la partie est, en nous promettant de visiter la partie ouest une prochaine fois.

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Qu’est-ce qu’on y trouve, dans ce cimetière ? Des tombes, bien sûr, dont certaines illustres. Celle de Karl Marx est la plus connue. C’est d’ailleurs un peu ironique qu’il faille payer pour la voir, non ? Vous trouverez aussi celle de Malcolm Mc Laren, figure haute en couleur du punk anglais, ou encore celle de l’écrivain Douglas Adams.

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Mais c’est surtout une atmosphère qui se dégage de cet endroit où les stèles se laissent envahir par la végétation, où la mousse patine la pierre, où les sculptures rivalisent de mélancolie et où les pierres tombales de guingois se penchent comme pour chercher une dernière étreinte. Un lieu qui aurait inspiré Bram Stoker pour son Dracula et où de fantasques histoires de vampires ont eu cours dans les années 1970. Ah, qu’on y est bien par une belle journée d’hiver…

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En redescendant Swain’s Lane vers Hampstead Heath, vous trouverez quelques cafés et restaurants où vous arrêter pour méditer sur le sens de la vie (ou au contraire vous rappeler à votre condition terrestre d’amateur de latte).

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Ensuite, direction Hampstead Heath. Plus qu’un parc ou un bois, on pourrait traduire « heath » par lande ou bruyère… tout de suite une autre ambiance, non ? Dans le Heath, il est d’ailleurs de bon ton de se balader avec ses bottes crottées et son labrador en liberté. La vue sur le centre de Londres y est imprenable et on peut s’y balader des heures, en longeant des étangs, en s’aventurant dans les sous-bois ou, en été, en écoutant des concerts à Kenwood House.

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Comme ce n’était pas l’été, nous avons complété cette balade avec la visite de la maison de Keats, qui est juste à côté (voir ci-dessous). Vous pourrez ensuite reprendre le métro vers le centre de Londres depuis la station Hampstead. Ce programme tient très bien sur une journée et vous montrera un autre visage de Londres. Franchement, vous ne le regretterez pas.

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Destin tragique #1 : John Keats

Nous aimons toujours découvrir un endroit à travers les personnages qui y ont vécu ou qui y sont passés. Pour Hampstead Heath, ce lieu qui se prête à la rêverie, la visite de Keats House permet vraiment de rester dans l’ambiance. Il y a aussi la maison de Freud pas loin, mais ça nous semblait moins romantique…

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Alors John Keats ou l’histoire du mec qui n’a pas de chance mais alors vraiment, vraiment pas de chance. Je vous la fais brève. Son père est mort, sa mère est morte, son  frère est mort. Sa tante l’a arnaqué pour son héritage. Son autre frère lui a emprunté du fric sans jamais le lui rendre. Ça n’a pas  marché comme il le voulait avec sa fiancée. Il a chopé la tuberculose. Il aurait pu se soigner en allant en Italie mais il est resté coincé une semaine dans le froid pendant le voyage. Finalement il est mort. Voilà, voilà…

Sinon, c’est un poète romantique plutôt chouette avec plein d’envolées lyriques sur la nature et les sentiments. En plus, sa maison est vraiment super.

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Les Anglo-Saxons savent faire visiter des maisons de personnes célèbres. Pourquoi ? Parce qu’ils savent rendre ça intéressant. Pas de cordons, pas de poussière avec des touristes en rangs d’oignons. D’accord, vous n’avez pas le mouchoir dans lequel s’est épanché Keats, mais il y a des déguisements tellement cools que je ne voulais plus les enlever. Paule-Elise m’a forcée, sinon je me baladerais encore en tricorne dans la rue et les Parisiens me jetteraient des pierres ou m’imiteraient en pensant que c’est une mode trop hype. Où en étais-je ? Ah oui, on peut se déguiser, s’assoir sur les fauteuils, prendre un air languissant et inspiré en lisant des poèmes et accessoirement apprendre des choses sur Keats, sa vie et son œuvre.

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La maison, qui n’était pas à lui (n’oublions pas qu’il n’avait pas de chance), mais à son ami Charles Brown, est toute mignonne. Elle a été construite vers 1815 et distille au fil de sa visite une atmosphère bien poétique, il faut le dire. La boutique est chouette aussi. On peut acheter des mugs avec les plus belles phrases de Keats ou le film beau mais un peu chiant que Jane Campion a fait sur lui. Comme on célèbre les 200 ans de la période à laquelle Keats a écrit ses œuvres, guettez la programmation et les événements associés !

Pause gourmande #1 : Un latte ?

En sortant du bus à Archway ou de la maison de Keats, en se baladant vers Saint-Paul ou Camden… Vous trouverez absolument partout des petits cafés jolis et, ok, un poil hipster, pour faire une pause et boire des boissons absurdes telles qu’un matcha latte, un rooibos latte, un curcuma latte et autres tisanes au fenouil ou gingembre-citron. On adore.

Destin tragique #2 : Mary Shelley

Nous avons commencé à nous intéresser à Mary Shelley grâce au biopic réalisé cette année par Haifaa Al Mansour. Pour en avoir discuté avec des amies, si vous êtes fan de Mary Shelley, vous resterez un peu sur votre faim. Mais si vous ne connaissez pas sa vie, c’est une mise en scène plutôt élégante de sa jeunesse. Le personnage est bien incarné par Elle Fanning alors que son mari est joué par, je ne sais plus son nom, appelons-le le « beau gosse brun mais fade ». Malgré le casting hollywoodien, l’atmosphère enfumée et gothique du Londres XIXème siècle  est bien rendue. Ah zut, j’oubliais  de vous dire qui est Mary Shelley. Il s’agit juste de l’inventrice du mythe d’horreur le plus célèbre au monde : Frankenstein. Eh au fait, en 2018, c’était le bicentenaire de la parution du roman.

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L’histoire de la création de Frankenstein est connue. Percy et Mary Shelley et lord Byron sont coincés dans un sombre manoir en Suisse pendant un orage. Pour se distraire, ils font un concours afin de savoir qui créera l’histoire la plus terrifiante. Mary, 19 ans, les enfonce tous sans discussion avec Frankenstein ou le Prométhée moderne, un récit qui non seulement fait peur mais, en plus, est horriblement pessimiste sur la condition humaine. Bref, ici que du connu, mais voici quelques faits que l’on ignore trop souvent sur Mary Shelley.

Tout d’abord, c’est la fille de Mary Wollstonecraft, une grande féministe, auteure du pamphlet Défense des droits de la femme. Mary Wollstonecraft meurt peu de temps après la naissance de Mary Shelley. Nous sommes allées nous recueillir sur sa tombe au cimetière de Saint Pancras et c’était, comment dire, mélancolique…

Deuxième chose, même si aujourd’hui, Mary est bien plus célèbre que son poète de mari Percy, il paraissait inconcevable à l’époque qu’une jeune femme ait écrit quelque chose qui fasse peur. On aimerait dire que les choses ont changé aujourd’hui, mais bon. Bref, petite Mary (oui je sais c’est moche) n’obtient la parution de son livre qu’à la condition que son époux, le poète, écrive une préface, manière pour l’éditeur de faire croire que c’est lui l’auteur du livre paru anonymement. Heureusement, la postérité retiendra le nom de Mary Shelley. A noter que, même si Percy n’a pas toujours été un mari facile, Mary n’est pas rancunière et a passé une grande partie de sa vie à promouvoir les écrits de son époux décédé prématurément (#teampasdechance).

Mary et Percy ont eu une vie passionnante. Ils ont beaucoup voyagé en France, en Italie et en Suisse et ont été les fers de lance d’une génération d’écrivains romantiques. Mary s’est essayé à de multiples styles d’écriture, allant de l’essai à l’article en passant par le roman de genre, comme bien sûr Frankenstein mais aussi le roman d’anticipation  Le dernier homme, qui parle de la fin du monde à Londres. Malheureusement, il n’est pas traduit en français. En gros, ça ressemble au film Vingt-huit jours plus tard de Danny Boyle, mais avec des mots compliqués.

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Hé là, Hélène, tu nous as mis l’eau à la bouche. Raconte-nous le truc super que vous avez visité autour de Mary Shelley. On n’en peut plus. Ben, en fait comment dire ? Nous sommes allées au 41 Skinner street, la maison où Mary a été élevée par son père et sa belle-mère, qui avaient une maison d’édition. C’était tout près de notre hôtel, pratique !

Et il n’y avait… rien du tout. Même pas une plaque. C’est un quartier super banal avec une grosse cité à côté et une dame qui promenait son yorkshire. Mais ce n’est pas l’important. L’important, c’est de lire Mary Shelley et puis c’est tout.

Pause gourmande #2 : Eggs & co

Au pays du breakfast servi toute la journée, c’est un plaisir de s’arrêter un peu n’importe où et de commander un plat à base d’œufs. Les végétariens trouveront facilement de bonnes recettes variées et originales au-delà des traditionnels scrambled eggs. Il y a par exemple les œufs Florentine, un classique : un muffin, une bonne couche d’épinards frais, un œuf poché et de la sauce hollandaise… qui a dit que c’était triste de manger veggie ?

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On a aussi été chez Grind à Exmouth Market, une petite rue près de notre hôtel avec plein de petits restaurants et de cafés sympas. Grind a plusieurs adresses à Londres et on vous le recommande : l’avocado toast avec œuf poché était super bon, et Hélène a pris un œuf poché sur des galettes de patate douce râpée pimentées, c’était une tuerie.

Enfin, le breakfast traditionnel anglais, qui est un incontournable, est proposé dans plein d’endroits avec des saucisses veggie. Vous aurez peut-être remarqué qu’on a tendance à craquer très facilement en voyage pour des spécialités carnées (voir paragraphe suivant), mais grâce à ces petits plats d’œufs, on a quand même limité les dégâts tout en se faisant plaisir.

Destin tragique #3 (mais ça va) : Charles Dickens

Si je vous dis Dickens, vous pensez enfants maltraités, histoires de miséreux et roman social à faire chialer dans les chaumières. Il faut dire que Dickens a eu une enfance difficile et qu’il s’est retrouvé à bosser à l’usine à 12 ans, car son père était emprisonné pour dettes. Ça vous forge un homme. Mais sachez toutefois qu’il s’en est plutôt bien sorti après, devenant écrivain à succès, adulé en particulier par les classes les plus populaires (c’était une star chez le personnel de maison).

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Voilà le genre de choses que l’on apprend au Charles Dickens Museum, petit musée installée dans l’une des résidences londoniennes de l’écrivain. Il y a vécu trois ans à une période de sa vie où il est devenu vraiment connu. La maison vous plonge dans l’ambiance victorienne, avec ses pièces petites mais hautes à la déco bien chargée. Le tout est resté dans son jus et c’est plutôt charmant. En cette fin décembre, il y avait pas mal de visiteurs, principalement anglais.

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Pour nous qui ne connaissons pas très bien la vie de cet auteur, cette visite a permis de découvrir une autre de ses facettes, et pas des moindres : Dickens était passionné par la nourriture. Une exposition temporaire était consacrée à ce thème, et, gourmandes comme nous sommes, ça a suffi à nous donner envie de lire ou relire toute son œuvre, car les descriptions de nourritures y sont apparemment légion. Et d’ailleurs, vous pourrez terminer la visite par une (énième) pause gourmande au café du musée, qui est accessible même sans payer l’entrée. Un endroit super cosy avec une petite cour en été.

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Pause gourmande #3 : Au pub

C’est bien sûr l’une des choses qu’on préfère à Londres. Aller au pub du coin, là où tout le monde se retrouve, les bandes de copines qui carburent au vin blanc servi dans des verres gigantesques, les collègues qui descendent une pinte après le boulot tous âges confondus, les couples ou les familles en vadrouille. Une convivialité unique, un côté intemporel, ni branché ni vieillot, presque une raison en soi de venir en Angleterre. Ok, une raison en soi.

Outre les cartes de bière (ou de cidre) longues comme le bras, on mange aussi très bien dans les pubs. C’est l’un des endroits où notre végétarisme s’enfuit en courant devant l’attrait des scotch eggs ou du sausage and mash. Les scotch eggs, c’est purement décadent : un œuf mollet entouré de chair à saucisse, le tout frit et servi avec une mayo relevée. Totalement WTF ! L’en-cas parfait pour se caler entre deux pintes. Le sausage and mash, c’est un saucisses-purée généreux noyé dans le gravy, cette épaisse sauce brune savoureuse. Mais à côté de ces plats typiquement british, vous trouverez toujours sur une carte de pub un curry vert de légumes ou un burger végétarien par exemple. De quoi contenter tout le monde.

Destin tragique #4 : Harry Potter

Croyez-le ou non, il nous arrive parfois d’aimer des trucs du 21ème siècle. Harry Potter en fait partie et on est des vraies PotterHead toutes les deux, le genre de personnes qui connaissent leur Patronus et savent dans quelle maison de Poudlard elles iraient. Le trip total Harry Potter à Londres, on l’a fait l’an dernier avec notre filleule pour ses dix ans. On a été aux studios Harry Potter, et même si c’est un peu cher et un peu loin, ça vaut carrément le coup. On a adoré. Mais il y a plusieurs lieux de tournage de la saga dans Londres, ou des endroits qui ont inspiré les lieux du roman et des films.

Leadenhall Market, par exemple, aurait inspiré le Chemin de Traverse dans le premier film. C’est un petit passage tout joli et coloré, qui date de 1880 et qui tranche avec le gris de la City tout autour. Quand nous y sommes passées, le 31 décembre après-midi, les magasins étaient fermés, mais les pubs étaient pleins, et ça donnait une vraie touche de chaleur à ce quartier relativement impersonnel. Et on peut vous dire que les Londoniens commencent le réveillon très tôt. Leadenhall Market est l’œuvre de l’architecte Sir Horace Jones, que nous retrouverons dans notre deuxième volet, et qui a notamment conçu le célèbre Tower Bridge.

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On a vu aussi Australia House, vers Covent Garden, une impressionnante bâtisse qui aurait inspiré Gringotts, la banque des sorciers. Il n’y pas grand-chose de spécial, mais c’est vrai que le bâtiment en impose et semble imprenable ! Voilà pour nos petits clins d’œil à Harry.

Et si vous vous posez la question : Hélène est Gryffondor et son Patronus est une chauve-souris (ironique pour quelqu’un qui déteste se coucher tard), Paule-Elise est Serdaigle et son Patronus est un gros chat (l’animal totem des gens qui travaillent à la maison).

Pause gourmande #4 : Un afternoon tea à Saint-Pancras

Je vous le dit tout net, cet afternoon tea était un des meilleurs moments de ma vie. Comme le sait Paule-Elise, je suis parfois si snob que je préfère manger un plat improbable au fin fond d’une banlieue pas très cool plutôt que de faire un truc un tant soit peu mainstream. Mais j’ai consenti à faire une entorse à mon snobisme pour aller prendre un afternoon tea dans un endroit super classe. Je suis sympa, avouez.

Le Saint-Pancras Renaissance Hotel fait partie de la gare Saint-Pancras où arrive l’Eurostar. C’était donc juste parfait de finir notre séjour là avant de reprendre le train. L’afternoon tea est servi dans le hall de briques rouges décoré façon néo-gothique avec une grande voute, de la musique feutrée et relaxante, une serveuse super sympa, des fauteuils moelleux, le bonheur. J’ai des goûts simples.

Mais passons aux choses sérieuses : le menu. Mon dieu, une farandole de petits sandwichs raffinés (avec une mention spéciale pour celui aux légumes grillés), des scones tièdes avec de la clotted cream et enfin les pâtisseries. Les pâtisseries… comment décrire ce shoot de sucre qui t’envoie dans le paradis des sens tout en effleurant l’overdose glycémique. La tarte au dulce de leche, le Paris-Brest avec ces énormes éclats de praline et mention spéciale pour le Christmas bomb, un pudding de Noël entouré d’un sabayon à la vanille. Le glouton en moi trouvait au premier abord que les assiettes étaient un peu petites. En fait, c’est impossible de tout manger, ce qui n’est pas peu dire venant de nous.

Bref, qu’est-ce que l’afternoon tea à l’hôtel Renaissance ? Juste l’occasion de se régaler en ayant l’impression d’être Elisabeth II ou Megan Clarke. C’est juste sérénissimement génial.

Pour info, l’afternoon tea coûte 38 £ par personne, service non compris, et il vaut mieux réserver.

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Au fait, passer le 31 à Londres, c’est comment ?

C’est très bien ! Je ne le recommanderais pas à Noël, car j’ai des souvenirs d’une ville complètement fermée le 25 et le 26 décembre, y compris le métro, mais pour le 31 c’est très sympa. On n’avait rien prévu de particulier pour le soir du 31, on a décidé d’aller vers Covent Garden à la dernière minute et on y a passé une très bonne soirée. C’était animé, les pubs et restaurants étaient ouverts, ainsi que certains théâtres. Après une ou deux bières dans un petit pub recouvert d’affiches de comédies musicales et où des femmes bien trop sapées buvaient des gin tonic à côté des habitués qui descendaient leurs pintes au comptoir, on a trouvé un bon restaurant très sympa sans problème et sans avoir réservé. Le menu du 31 n’est qu’une option et on pouvait manger selon la carte habituelle absolument partout, donc pas de plan arnaque comme à Paris. Et je dirais que le 1er janvier, il y a plus de trucs ouverts qu’à Paris aussi, y compris certains musées. Donc passer le 31 à Londres : on valide.

Voilà pour ce premier volet de notre trip à Londres ! Dans le prochain épisode, on vous montre un Londres inattendu et insolite découvert au gré de nos balades : London walking. Cheers everyone !


26 réflexions sur “Trip gourmando-gothique à Londres

  1. C’était chouette !! J’adore vos activités. Je vous adoube chevalières de la #TeamGothique 😉 (merci pour la mention !)
    Les déguisements dans les musées, c’est vraiment la meilleure idée au monde. En te lisant, je crois comprendre pourquoi je ne vais jamais dans des musées, châteaux etc en France : le manque d’interactivité… Tu me donnes presque envie de changer d’avis !

    Par contre, je ne peux pas vous laisser dire que le matcha latte est improbable.

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    1. Merci ô grande maitresse de l’ordre gothique ! 😂
      Pour les musées, tu as la chance de vivre dans un pays vraiment exemplaire! On avait adoré le principe des centres d’interprétation un peu partout au Québec, toujours très bien faits.
      Ok pour le matcha latte mais le turmeric latte, quand même…

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      1. Le curcuma, c’est plein d’antioxydants et de théories qui veulent qu’on mange pour être en forme et pas pour se faire plaisir, non ? J’admets, c’est une boisson au goût et au concept un peu étranges.

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  2. J’adore voir Londres avec vos yeux et vos mots 🙂 Les cimetières londoniens sont réputés et j’avoue avoir tellement envie de les voir en vrai. Par contre, je confesse ne jamais visiter les maisons d’écrivains, j’ai peur de trouver ça barbant (même si j’aime l’auteur) mais c’est super tout de même d’en apprendre plus sur leur vie (#teampasdechance, les pauvres).
    Et sinon, je valide totalement l’afternoon tea à Saint-Pancras. Pour vraiment me la jouer je-fais-style-je-suis-riche-alors-que-j’ai-pas-un-rond, j’ai aussi testé l’afternoon tea à Fortnum & Masons. So english !
    Super article, mais maintenant j’ai une obsession : il faut que je découvre quelle est ma maison Poudlard et mon patronus ! à bientôt

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    1. Merci Alexis ! 😊
      Les maisons d’écrivains c’est tout de suite mieux quand tu peux mettre des déguisements ! Ah Fortnum & Masons, j’adore ce magasin, l’afternoon tea doit être génial. Faudrait qu’on se fasse ça sur Paris un de ces 4 !
      Et dis nous quel est ton patronus 😉

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  3. En effet, Keats n’avait vraiment pas de veine le pauvre…. Bon sinon, je vois qu’il me reste encore plein de choses à découvrir à Londres, y a plus qu’à y retourner ! Mention spéciale pour le repas gastronomique de l’hôtel renaissance qui me fait de l’oeil 🙂

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  4. J’avais attendu d’avoir fini mon propre article sur Londres pour lire le votre. Et finalement, en dehors du fait que nous n’avons pas les mêmes références, je crois qu’on a une même vision des choses.
    Et je note de voir le film sur Mary Shelley, j’avais hésité et il n’était finalement passé qu’une semaine dans ma province… Je note aussi l’adresse pour l’afternoon tea, j’avais eu envie d’en faire un, mais j’avais été écrasé par les possibilités et les prix. Et je veux voir le musée Dickens, bref, vous me donnez très envie de retourner à Londres.

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    1. Merci Tiphanya ! Oui j’ai vu ce matin ton article, c’est marrant de voir qu’on a été dans les mêmes lieux comme Leadenhall Market! Londres se prête tellement à ce genre de balade où l’imagination vient enrichir la réalité. Je pourrais y aller indéfiniment je crois !

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  5. Vraiment super, ce billet ! J’ai beau bien connaître Londres, je suis toujours heureuse de découvrir de nouvelles adresses à tester. Cet afternoon tea a l’air tout simplement fabuleux ! Aller faire un tour au Leadenhall Market est sur ma « wishlist » londonienne depuis un moment, mais curieusement je ne vais jamais trop dans ce coin-là, du coup c’est toujours passé à la trappe jusqu’à présent. Très chouette aussi, ce choix de parler des destins tragiques. Vivement la suite !

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  6. Des envies gothiques et gourmandes ! Tiens, de nouveaux thèmes qui me conviennent tous les deux 🙂
    Très bel article. Très drôle aussi ! #pasdechance, c’est déjà la fin 😉

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